vendredi 20 février 2009

SYSTEME BIOLOGIQUE POUR LUTTER CONTRE L'EFFET DE SERRE



- Une équipe de chercheurs des universités de Neuchâtel et de Lausanne a découvert une système biologique permettant de luter contre l'effet de serre, en associant la photosynthèse effectuée par les arbres à la formation du calcaire dans les sols tropicaux acides.

- Puisque l'effet de serre à l'origine des changements climatiques est principalement dû au CO2 relâché dans l'atmosphère par les activités humaines, les chercheurs ont découvert un moyen de piéger le carbone atmosphérique sous forme de calcaire dans le sol où il peut rester jusqu'à un million d'années.

- Cette méthode implique des arbres tropicaux associés à des champignons et des bactéries. Plusieurs d'entre eux, aussi bien en Afrique que dans l'Amazone, sont à même d'effectuer cette transformation de carbone en calcaire , par le biais de la photosynthèse et un processus de biominéralisation.

- Un arbre comme l'Irko, fixe sous forme de calcaire l'équivalent de 198 m3/an de CO2. Au taux actuel d'augmentation de la concentration atmosphérique de ce gaz, une telle activité permet de stabiliser cette concentration dans la colonne d'air au-dessus d'une surface de 1000 m2.

- Ce phénomène pourrait donner des applications importantes, liées à la reforestation, à la gestion durable des forêts et à l'agro-sylviculture et apporter une contribution significative à la lutte contre le réchauffement climatique.

jeudi 15 janvier 2009

DU FER CONTRE L'EFFET DE SERRE?


La mission lancée par l'institut de recherche allemand Alfred Wegner en collaboration avec l'institut national d'océanographie d'Inde et durant laquelle on va disperser 20 tonnes de fer dans l'Antarctique sud, dans le butv de renforcer la croissance du phytoplancton, afin de mieux comprendre le rôle de ces micro-algues dans la séquestration du CO2 atmosphérique.
Le fer est un nutriment essentiel pour la croissance du phytoplancton, qui fixe le Co2 et contribue donc à stocker le carbone au fond des océans. Le mécanisme naturel est bien documenté. Or, à l'heure où les concentrations du carbone dans l'atmosphére augmentent dangeureusement, certains songent à stimuler artificiellement la croissance du phytoplancton pour augmenter le stockage du CO2.
Certaines zones de l'océan austral manquent justement de fer et le phytoplancton s'y fait rare.
La Convention sur la diversité biologique a décidé au printemps 2007 l'arrêt de toutes les expériences de fertilisation artificielle des océans à grande échelle et a imposé un moratoire aux projets industriels et commerciaux; la raison: les effets secondaires sont méconnus et pourraient être néfastes, comme la production d'oxyde nitreux.
Par ailleurs, les processus naturels sont plus efficaces que la fertilisation artificielle. Des chercheurs du laboratoire d'océanographie biologique du Banyuls ont montré que la séquestration du carbone par unité de fer venue du fond de la mer était 10 à 100 fois plus importante qu'avec une fertilisation artificielle.
PHOTO: institut Alfred Wegner

dimanche 11 janvier 2009

LES GAZ A EFFET DE SERRE NE SONT PAS SEULS RESPONSABLES

L'institut royal météorologique de Belgique (IRM) indique, dans son rapport "Vigilance climatique", publié le jeudi 08 janvier 2009, que l'augmentation des gaz à effet de serre, et tout particuliérement du CO2, ne peut pas être considérée comme seul facteur responsable des récentes hausses de températures: l'augmentation du rayonnement solaire doit également être pris en compte.
En effet, le réchauffement de la surface de la terre peut être, au moins partiellement, dû au rayonnement solaire. Celui-ci dépend de la nébulosité et de la transparence de la Terre, qui dépend à son tour de la quantité de la vapeur d'eau, de la quantité d'ozone et de l'abondance des aérosols ( petites particules en suspension dans l'atmosphére comme le sel marin ou les poussiéres).
L'influence de la variation du rayonnement solaire n'est donc pas négligeable comparée à l'influence des gaz à effet de serreet au CO2 en particulier; cela veut dire que: "à côté de l'augmentation des gaz à effet de serre, la diminution de la pollution industrielle classique, entrainant une diminution des aérosols, a un rôle dans le réchauffement de le terre; aussi, les activités humaines n'ont pas seulement un un effet réchauffant dû à l'émission des gaz à effet de serre, mais également un effet de refroidissement du fait de la présence des aérosols provenant de la pollution dans l'atmosphére.
L'institut royal météorologique explique également que "l'effet de serre" est un phénoméne naturel; et c'est sa perturbation qui aboutit au réchauffement planétaire.En revanche, lui attribuer tous les événements météorologiques marquants de ces derniéres decennies, est sans doute excessif.

mercredi 7 janvier 2009

LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE MENACE LES RESSOURCES EN EAU DE L'HIMALAYA


L'Himalaya, connu pour "être le toit du monde", s'étend à travers la Chine, l'Inde, le Népal, le Pakistan, la Birmanie, le Bhoutan et l'Afghanistan.
La chaine montagneuse constitue une source importante d'eau pour l'une des régions les plus peuplées de la planéte, soit 1,3 milliards de personnes recensées dans le bassin de l'Himalaya.
La neige et la glace fondent, fournissant une source trés importante d'eau fraîche pour l'irrigation, l'énergie et l'eau à consommer en aval.
Les glaciers ont d'énormes capacités de conservation de l'eau. Si les niveaux d'eau augmentent à mesure que la glace fond, à long terme, la disparition des galciers va réduire l'eau disponible en aval. La subsistance des populations sera durement affectée par ce phénoméne.
Parallélement à la fonte des glaces, les précipitations dans nombre de régions de Himalaya apportent plus de pluie en période de mousson et moins en période séche: les régions plus séches deviennent encore plus séches alors que les régions les plus humides deviennent encore plus humides.
Les effets des changements climatiques ont été particuliérement ressenties dans la partie ouest plus séche de l'Himalaya.
Sources: AFP-World Water Week

vendredi 2 janvier 2009

LES GAZ A EFFET DE SERRE PERTURBENT AUSSI LA VIE SOUS LA MER



Les gaz à effet de serre augmentent les niveaux d’acidité des océans ce qui a pour effet d’accroître la vitesse de propagation des sons sous la mer et donc de perturber la communication des mammifères marins entre eux, selon des scientifiques réunis par les Nations Unies à Rome.


"La capacité des baleines bleues à communiquer a été ainsi réduite de 90%" en l’espace de 40 ans au fur et à mesure que le vacarme provoqué par l’Homme a augmenté dans les océans, a indiqué mercredi Veronica Frank du Fonds International pour le Bien-être Animal.

"L’augmentation de l’acidité des mers est un phénomène nouveau, insolite et perturbant pour toute une série d’animaux marins", a affirmé Mark Simmonds, directeur scientifique de la Société pour la Conservation des Baleines et des Dauphins à l’occasion de la IXe conférence des pays membres de la convention des Nations-Unies sur la conservation des espèces migratoires animales.

"Les activités humaines, comme les transports marchands, l’exploration pétrolière ou les sonars militaires, produisent un "brouillard acoustique" qui empêche les baleines de maintenir des relations de groupe où même de se retrouver entre elles pour se nourrir", a expliqué M. Simmonds. L’Institut de recherche de l’Aquarium de Monterey Bay en Californie qui étudie la montée du taux d’acidité des eaux des océans a découvert notamment que cette hausse avait pour effet "de permettre aux sons de se propager plus loin sous la surface" et particulièrement en ce qui concerne les sons à très basse fréquence "qu’utilisent les mammifères marins pour se retrouver et s’accoupler".

Au cours des quarante dernières années, le bruit dans l’océan a doublé tous les dix ans et ce phénomène va augmenter, à affirmé Veronica Franks. Les scientifiques vont proposer aux 110 pays adhérents à la Convention d’adopter une résolution pour réduire l’impact du bruit dans les océans sur les espèces marines les plus vulnérables, étudier les impacts environnementaux des activités sous-marines bruyantes et réduire l’usage des sonars quand ils risquent de provoquer des troubles aux mammifères marins.

Selon les résultats d’une étude du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, le bruit provoqué par les puissants canons à air comprimé utilisés pour certaines recherches sismiques sous-marines peut être entendu jusqu’à 3.000 km de distance.

source:AFP

jeudi 1 janvier 2009

PANNEAUX SOLAIRES ET EFFET DE SERRE


L'énergie solaire est souvent considérée cpmme une énergie verte; mais le processus de fabrication des panneaux solaires necessite l'utilisation d'un gaz 17 000 fois plus nocif pour le réchauffement de la planéte que le dioxyde de carbone CO2: le trifluorure d'azote: NF3.
Selon des études scientifiques, la concentration de NF3 dans l'atmosphére augmente de 11% par an.
L'émission de ce gaz n'est pas régie par le rotocole de Kyoto.

samedi 27 décembre 2008

COMMENT PUIS-JE CONTRIBUER A DIMINUER L'EMISSION DE GES?

Mes déplacements :

- Préférer la marche à pied/vélo pour les petits trajets.
- Préférer l’utilisation des transports en commun pour les trajets plus longs.
- Pratiquer du covoiturage.
- Investir dans des véhicules moins polluants (achat d’un véhicule alternatif électrique).
- Conduire économique.
- Effectuer un contrôle régulier de mon véhicule.

Mon énergie :

- Entretien de l’installation de chauffage.
- Isolation des locaux.
- Acheter des équipements ménagers consommant peu d’électricité.
- Réduction générale de ma consommation d'énergie.

Mes déchets :

- Tri des déchets : valorisation (recyclage des papiers, plastiques, verres, etc.).
- Fabrication de compost avec les déchets verts plutôt que brûlage.